Gabon... des images...

Pays côtier de l'atlantique il offre de multiples facettes... Au coeur du pays Okandais, traversé par l'Ogoué, puissant fleuve aux chutes tumultueuses. Les plaines étroites alternent aux galeries forestières, le mont Brazza domine de sa masse et rappelle les batailles et pacification menées par l'explorateur Savorgnan de Brazza depuis le Congo. Le paysage est très beau, la forêt s'épuise près des sommets de ces montagnes mystérieuses, aux légendes tenaces qui affirment la présence de monstres qui deviennent sacrés. Ils sont protégés par la tourmente, les éclairs et le tonnerre qui roule dans des souffles profonds et la pluie dense qui isole.

La nuit, le léopard discret s'installe près des hommes recroquevillés sous le déluge. Les Okandais sont un peuple de rivière, sur de frêles pirogues taillées dans un bois flottable ils se lancent dans les tourbillons du fleuve, perches et pagaies aux sculptures ancestrales et protectrices pour se battre contre les pièges des flots tumultueux et impétueux.

Les vagues se brisent sur les rochers affleurant la surface, qui demandent le sacrifice de quelques-uns qu'on ne retrouve, rarement, plus loin en aval enchevêtrés dans des racines ou branches basses. Mais les grandes plaines apporteront la vision des troupeaux de buffles, des hardes d'éléphants recherchant le fruit ou la racine convoitée, les colonnes de potamochères distraieront l'intrus par leur comportement désordonné, et les nombreux singes, à l'abri dans les étages de la canopée, commenteront par cris et disputes le spectacle offert. Plus tard le train a traversé la réserve, les touristes ont afflué, avec hébergements et constructions. Meme une émission de Nicolas Hulot (cette émission truquée avait perturbé la faune par l'utilisation à outrance d'helicoptères, ulm, voitures, charivari des cameras, nombreux attachés, techniciens et indésirables... pas conforme aux réalités, uniquement orientée pour la "promo" du réalisateur de fausses informations par exemple sur les mandrills et sur l'environnement incompris...).